La crise européenne des années 2010 enterre pour longtemps le rêve européiste. Sous le joug de politiques austéritaires et de l’hégémonie du capital financier, les peuples s’opposent les uns aux autres comme jamais depuis l’après-guerre dans des rapports néo-coloniaux d’un nouveau genre. Dans le même temps, résistances sociales et replis nationalistes nourrissent des mouvements contradictoires de reconfiguration du champ politique délimitant de nouvelles coordonnées stratégiques.
La fin de l’Europe, par Cédric Durand