Pour une littérature contre-hégémonique. Entretien avec Sandra Lucbert

Il y a quelques semaines paraissait de Sandra Lucbert, Personne ne sort les fusils, aux éditions du Seuil. La quatrième de couverture indique ce sur quoi le texte agit : « De mai à juillet 2019 se tient le procès France Télécom – Orange. Sept dirigeants sont accusés d’avoir organisé la maltraitance de leurs salariés. Parfois jusqu’à la mort. On les interroge longuement, leur fait expliquer beaucoup. Rien à faire : ils ne voient pas le problème. Le PDG a un seul regret : « Cette histoire de suicides, c’est terrible, ils ont gâché la fête ». Il y avait donc une fête ? Parlons-nous la même langue ? »