A lire : un extrait de « Le marxisme analytique : une introduction critique »
Fabien Tarrit, Le marxisme Analytique : une introduction critique, Paris, Syllepse, 2014.
Le marxisme analytique, apparu dans le monde anglophone, a ouvert un nouvel espace pour le marxisme en tentant de l’associer à des méthodes non-marxistes, voire antagoniques au marxisme. Voici l’introduction de la première étude en français sur ce courant de pensée.
Introduction
La jeune génération n’a pas pris part au débat sur le marxisme qui a eu lieu au cours des années 1960 et 1970, et elle a connu la dislocation de l’Union soviétique et de sa zone d’influence, qui constitue à ce jour la seule forme politico-économique d’ampleur internationale à s’être explicitement revendiquée du marxisme. Bien que l’on doive s’interroger sur la légitimité d’une telle revendication, ce qui n’est pas notre préoccupation centrale ici, la disparition de cet ensemble n’a pas été sans conséquence sur la perception du marxisme en tant qu’instrument de compréhension et d’action sur le monde, puisqu’il est, pour partie, discrédité. En témoigne, depuis les années 1990, une littérature relativement importante dans laquelle le marxisme est assimilé aux faits perpétrés en son nom.1 Nous nous détachons ici du contenu dogmatique parfois attribué au marxisme, pour le considérer du point de vue du rôle qu’il se fixe, être une science, avec pour objet l’étude du fonctionnement des sociétés, de leur évolution, de leurs contradictions, de leurs transformations, et avec pour but l’émancipation sociale. Nous l’envisageons dans sa mécanique globale.2 Parler d’une relecture de l’oeuvre de Marx n’a pas de sens sans avoir au préalable une idée de ce à quoi elle correspond. Certes, il ne serait pas judicieux, dans le cadre d’une introduction, d’engager une analyse longue, fastidieuse et contre-productive du marxisme, d’autant que nous y revenons au cours du développement, mais il n’est pas inutile d’en restituer le contexte. La théorie de Marx n’est pas envisagée comme sortie ex nihilo d’un cerveau génial capable d’appréhender un mode social dans tous ses aspects, ce qu’exprime Engels de la manière suivante :
« Par son contenu, le socialisme moderne est, avant tout, le produit de la prise de conscience, d’une part, des oppositions de classes qui règnent dans la société moderne entre possédants et non-possédants, salariés et bourgeois, d’autre part, de l’anarchie qui règne dans la production. Mais, par sa forme théorique, il apparaît au début comme une continuation plus développée et qui se veut plus conséquente, des principes établis par les grands philosophes des Lumières dans la France du 18e siècle. Comme toute théorie nouvelle, il a dû d’abord se rattacher au fonds d’idées préexistant, si profondément que ses racines plongent dans les faits économiques » (Engels, 1878 : 47).
Nous envisageons le marxisme comme une science sociale qui, paradoxalement, a pour but sa propre disparition puisque pour Marx (1894, 3 : 196), « toute la science serait superflue si l’apparence et l’essence des choses se confondaient ». La vérité scientifique ne se juge pas à l’expérience quotidienne ; une description n’est pas une explication, et la science a pour but de dévoiler l’essence dissimulée par l’apparence.
« La façon de voir du bourgeois et de l’économiste vulgaire […] provient de ce que, dans leur cervelle, ce n’est jamais que la forme phénoménale immédiate des rapports qui se reflète et non leur cohérence interne. D’ailleurs, si tel était le cas, qu’aurait-on encore besoin en général d’une science ? » (Marx, 1867 : 395, souligné par Marx).
Par exemple, un salarié paraît récompensé de l’intégralité de son effort, ce qui est réfuté par Marx avec la théorie de la plus-value. Pourtant, de ce point de vue, la stabilité sociale suppose que les exploités n’aient pas conscience de leur exploitation. Ainsi, la contradiction entre réalité et apparence surgit dans un conflit social, dans l’inadéquation entre la théorie, qui vise à produire des pensées en accord avec la réalité, et la pratique, qui a pour but de produire des réalités en accord avec la pensée. Alors, seule une révolution sociale est en mesure d’unifier pratique et théorie, et ainsi d’abolir la séparation entre réalité et apparence, ce qui conduirait à supprimer la nécessité d’une science sociale.
Depuis qu’il s’est constitué en tant que système de pensée, au cours de la deuxième moitié du dix-neuvième siècle, le marxisme a toujours été, dans une mesure variable selon les périodes, lié au mouvement ouvrier, aux luttes pour la transformation sociale. Marx et Engels furent à l’origine de la fondation de l’Association internationale des travailleurs, aux côtés de Mikhaïl Bakounine, Ferdinand Lassalle, James Guillaume… Celle-ci réalisa pour la première fois, de manière partielle, le passage de la classe ouvrière d’une classe en soi à une classe pour soi à l’échelle internationale, notamment avec la formation de syndicats. Le marxisme fut le courant majoritaire de l’Internationale ouvrière, qui marqua le tournant du vingtième siècle, avec notamment Karl Kautsky, Gheorgi Plekhanov, Nikolaï Boukharine… Il fut l’unique courant de l’Internationale communiste, fondée en soutien à la Révolution russe, avec Vladimir Lénine, Rosa Luxemburg, Karl Liebknecht… Ces regroupements constituèrent un outil au service de la classe ouvrière, mais la confrontation entre théorie et pratique ne fut pas sans contradictions, si bien qu’à l’aube de la Première Guerre mondiale, l’Internationale ouvrière abandonna le mot d’ordre de révolution pour une conception mécaniste et téléologique selon laquelle l’avènement du communisme serait automatique, comme un processus naturel, transformant ainsi le mouvement du réel en une utopie, et évacuant la nécessité de compréhension et d’action sur le réel. L’Internationale communiste fut vaincue par son dogmatisme, et le marxisme fut figé en idéologie, transformé en son contraire et utilisé comme un instrument de domination. Leur faillite s’exprima notamment sous la forme d’une interprétation simple et schématique de l’oeuvre de Marx. Étant conscient de tracer à traits grossiers plusieurs décennies d’histoire mondiale, il ne nous semble pas choquant d’affirmer qu’une telle fétichisation constitue un élément d’explication donnée à l’identification souvent faite, à la fois entre la pratique politique de l’Union soviétique à partir du milieu des années 1920 et le marxisme, et entre la disparition de l’Union soviétique et l’échec du marxisme.
Paradoxalement, l’affaiblissement puis la disparition de ces deux Internationales dotées d’une influence massive, qui renvoient à l’absence d’une direction de rechange qui pût bénéficier d’une audience internationale de masse, ont ouvert un espace pour une pensée marxiste extérieure à celle professée par les dirigeants officiels. De nombreux auteurs se revendiquant du marxisme se sont à divers degrés détachés de la bureaucratie de Moscou et de ses penseurs officiels. Outre les marxistes soviétiques opposés à la ligne officielle, notamment regroupés autour de Léon Trotsky, de nombreux intellectuels, majoritairement originaires d’Europe continentale, se sont élevés contre la forme dogmatique attribuée au marxisme, parmi lesquels on peut citer György Lukács, Karl Korsch,3 Antonio Gramsci, l’école de Francfort – avec notamment Max Horkheimer, Theodor Adorno, Herbert Marcuse –, ou encore Louis Althusser et Jean-Paul Sartre qui, bien que plus ou moins étroitement liés au Parti communiste français, se détachèrent, sous des modes spécifiques, de la ligne officielle.
De toute évidence, jusqu’aux années 1970, la légitimité du marxisme était principalement revendiquée dans des limites géographiques allant du détroit de Béring aux plages européennes de l’océan Atlantique et de la Manche. Le marxisme était relativement peu représenté dans le monde anglo-saxon, si l’on considère que la production intellectuelle en ce domaine resta circonscrite autour d’un certain nombre d’auteurs relativement isolés (Isaiah Berlin, Edward P. Thompson, Perry Anderson…).
Ce constat selon lequel le marxisme marque la vie intellectuelle du monde de langue anglaise par sa quasi-absence n’est pas nouveau. Dans les années 1920, Upton Sinclair affirmait que « s’il existe un seul professeur aux États-Unis qui enseigne l’économie politique et se dise socialiste, ce professeur est une aiguille que je n’ai pu trouver dans notre botte de foin universitaire » (Sinclair, 1923 : 436).4 Ces quelques mots paraissaient encore d’actualité dans les années 1970, au cours desquelles Perry Anderson soulevait le paradoxe selon lequel le marxisme n’a pas réalisé de percée significative aux États-Unis et en Grande-Bretagne malgré la puissance de la classe ouvrière dans ces pays (Anderson, 1980). Jon Elster constatait également l’absence d’un marxisme anglais (Elster, 1981). Les traditions universitaires anglo-saxonnes semblent avoir longtemps éloigné les intellectuels américains et britanniques du marxisme. La philosophie analytique, associée au positivisme logique, a traditionnellement été hostile au marxisme, comme à la philosophie « continentale » dans laquelle elle l’inscrit, notamment pour son manque de rigueur : les philosophes analytiques reprochent à la philosophie marxiste de manquer de définitions précises, d’arguments clairs, de raisonnements rigoureux. Réciproquement, les marxistes critiquent la philosophie analytique qui semble indifférente à des thèmes qui leur sont essentiels, en privilégiant la résolution des problèmes spécifiques, à la réalisation de synthèses théoriques. Marcuse accusait notamment l’oeuvre de Wittgenstein de « sadomasochisme académique, d’auto-humiliation et d’autodénonciation des intellectuels dont le travail ne débouche pas sur des réalisations scientifiques, techniques » (Marcuse, 1968 : 196).
L’apparition du marxisme analytique sur la scène intellectuelle, avec la publication en 1978 de Karl Marx’s Theory of History : a Defence par Gerald A. Cohen, autorise à penser le dépassement de cette limite qui paraissait alors irréductible. En revendiquant explicitement son objectif d’associer marxisme et philosophie analytique, Cohen ouvre un espace de possibilités, dans lequel vont s’insérer un certain nombre d’auteurs nourris de la tradition marxiste, mais plutôt hostiles aux pratiques méthodologiques qui lui sont associées, afin de développer ce qui deviendra le marxisme analytique. Ainsi, un certain nombre d’universitaires se regroupèrent au sein de ce qui s’est d’abord appelé le Groupe de septembre, en raison de la fréquence annuelle de ses réunions, puis le « marxisme analytique »5 ou le Groupe du marxisme sans foutaise,6 afin de discuter spécifiquement de l’oeuvre de Marx. « Alors que vous n’avez pas besoin de lire Galilée ou Newton pour être un bon physicien (les lire n’est pas la vocation de physiciens, mais d’historiens de la physique), nous n’avons pas progressé suffisamment pour arrêter de lire Marx » (Cohen, 2000b : XXVII-XXVIII). Il s’agissait pour eux de débarrasser le marxisme de ce qu’ils considéraient comme de la foutaise, afin de le rendre utile pour l’émancipation sociale.
Le marxisme analytique n’utilise pas le marxisme comme un outil d’analyse du capitalisme, mais comme un cadre théorique à soumettre à des tests de réfutation, au sens poppérien (voir Popper, 1963). Il s’agit alors d’analyser des éléments de la théorie de Marx avec les outils méthodologiques dominants dans les universités. Ainsi l’innovation majeure du marxisme analytique est d’ordre méthodologique, en cherchant à séparer le contenu théorique de l’oeuvre de Marx de ses outils méthodologiques. Nous inscrivons cette école dans le courant radical,7 au sens où elle se situe dans le cadre de l’oeuvre de Marx, mais elle adopte une logique différente : analyser la théorie de Marx elle-même.
Cet ouvrage porte sur le marxisme analytique pour ces raisons épistémologiques, car ses travaux, qui recouvrent le champ de la connaissance en sciences humaines et sociales – économie, sociologie, histoire, philosophie, sciences politiques… –, ont fait l’objet de débats et polémiques relativement importants, principalement dans le monde académique anglophone. Un fait remarquable est que cette école est née à l’aube d’une période marquée par un net regain de la pensée conservatrice, particulièrement aux États-Unis et en Grande-Bretagne où elle fut incarnée par les gouvernements Reagan et Thatcher, et par un essoufflement du marxisme en tant qu’outil de transformation sociale.
Ce livre vise à prendre le marxisme analytique au sérieux, avec pour objectif d’en tracer le contour, d’en dégager les fondements, de le situer par rapport à son objectif de reconstruire, recycler, reconsidérer, reconceptualiser, rajeunir, restreindre, réinterpréter, révolutionner, repenser, interpréter8 le marxisme. L’objet du marxisme analytique est de délimiter le noyau dur et la périphérie du programme de recherche marxiste9. Nous constaterons que le contenu scientifique du marxisme analytique est caractérisé par une forte diversité, et il puise son unité non seulement dans son objet de recherche – l’oeuvre théorique de Marx – mais aussi dans l’utilisation de méthodes universitaires traditionnelles, c’est-à-dire non marxistes, en opposition très claire avec la tradition marxiste, illustrée par Lukács pour qui « l’orthodoxie en matière de marxisme se réfère […] exclusivement à la méthode » (Lukács, 1925 : 257).
Il s’agit d’un marxisme exclusivement cognitif, c’est-à-dire entièrement axé sur la connaissance et dans lequel les luttes sont évacuées, un programme de recherche à entrées multiples sans fondement méthodologique unifié – si ce n’est la tradition analytique –, ce qui a donné lieu à de nombreux débats internes. Nous nous interrogerons sur les résultats auxquels aboutit l’utilisation sur les travaux théoriques de Marx d’instruments épistémologiques traditionnellement considérés comme contradictoires avec cette oeuvre. Ainsi, il est apparu qu’en unifiant leurs préoccupations méthodologiques, ces auteurs issus d’horizons disciplinaires différents, avec des divergences théoriques parfois significatives, ont vu leurs désaccords s’amoindrir progressivement. Il est frappant de constater qu’au fur et à mesure où les éléments théoriques de l’oeuvre de Marx se voyaient les uns après les autres décerner le label de foutaise, les auteurs tendaient à rapprocher leurs prises de position, et lorsque l’ensemble de la théorie de Marx fut réfuté, les auteurs avaient, dans leur quasi-totalité, les théories de la justice comme principale préoccupation. Ce mouvement a été qualifié de deuxième vague du marxisme analytique (Jacobs, 1996). Dans la mesure où nous avons choisi d’axer cet ouvrage sur le rapport des marxistes analytiques à Marx, nous ne ferons que des allusions à ces travaux. Ainsi, nous exposons les résultats auxquels parviennent les marxistes analytiques en séparant le marxisme de sa méthode d’investigation, et nous constatons que le contenu théorique du marxisme a largement perdu sa portée explicative – rares sont les éléments marxiens ayant survécu à cette entreprise. Nous estimons que l’usage qui a été fait par les marxistes analytiques de méthodes non issues de la tradition marxiste sur la théorie de Marx a échoué à la préserver. Nous ne pensons pas a priori qu’une telle pratique soit vouée à l’échec, cependant nous estimons que l’usage qu’en a fait le Groupe de septembre n’a pas permis de développer toutes les potentialités de la théorie marxiste. Ainsi, c’est dans l’objectif d’assurer la force de l’unité méthodologique de la pensée de Marx que nous avons estimé nécessaire de faire une présentation critique du marxisme analytique. En effet, le refus partagé d’une méthodologie marxiste propre conduira les auteurs à mener une analyse les poussant au rejet de la quasi-totalité des propositions théoriques de Marx, et nous constaterons que l’unification du groupe s’est faite par un éloignement progressif à l’égard de l’oeuvre de Marx. C’est pourquoi cette pratique peut être conçue comme un exercice d’« autophagie », d’« autocannibalisme ».10
Nous présentons dans un premier chapitre les éléments fondateurs du marxisme analytique. Les deux chapitres suivants en constituent le coeur théorique. Dans le deuxième chapitre, nous étudions la relecture de la théorie de l’histoire de Marx à partir des travaux de Gerald A. Cohen. Dans le troisième chapitre, nous nous inscrivons dans la réinterprétation de la théorie économique marxienne à partir des travaux de John Roemer. Les quatrième et cinquième chapitres sont des prolongements théoriques. Dans le quatrième chapitre, nous analysons la relecture de la problématique des classes sociales à partir de la contribution d’Erik O. Wright. Le cinquième chapitre porte sur la contribution de Jon Elster et sur le marxisme de choix rationnel.11
Nos contenus sont sous licence Creative Commons, libres de diffusion, et Copyleft. Toute parution peut donc être librement reprise et partagée à des fins non commerciales, à la condition de ne pas la modifier et de mentionner auteur·e(s) et URL d’origine activée.
à voir aussi
références
⇧1 | Voir Courtois (1997), Furet (2003) Il apparaît clairement que ces ouvrages n’envisagent absolument pas le marxisme sous son aspect scientifique, en tant qu’instrument de compréhension des contradictions concrètes, mais qu’ils l’envisagent plutôt comme un dogme, une idéologie figée et intemporelle, tel qu’il fut revendiqué comme héritage théorique pour des crimes perpétrés en son nom. Ils paraissent identifier l’essence à l’apparence, privilégier la subjectivité de l’observation à la rigueur scientifique. |
---|---|
⇧2 | « Quelques défauts qu’ils puissent avoir, c’est l’avantage de mes écrits qu’ils constituent un tout artistique et je ne puis parvenir à ce résultat qu’avec ma façon de ne jamais les faire imprimer, tant que je ne les ai pas tout entiers devant moi » (Marx, 1865 : 148). |
⇧3 | « En se déplaçant vers l’ouest, cette philosophie marxiste léniniste rencontrait le travail de Lukács, le mien et celui d’autres communistes “occidentaux” qui formaient une tendance philosophique antagoniste dans l’IC elle-même » (Korsch, 1923 : 106). |
⇧4 | Pour les ouvrages non traduits en français, les traductions sont les miennes (Fabien Tarrit). |
⇧5 | Le terme fut prononcé dès 1980 par Jon Elster. |
⇧6 | Non Bullshit Marxism Group. Nous traduisons « bullshit » par « foutaise ». La foutaise correspond à des énoncés non clarifiables, qui constituent une entrave à l’amélioration de la connaissance (voir Frankfurt, 1986 ; Cohen, 2002). |
⇧7 | « Être radical, c’est prendre les choses par la racine. Or, pour l’homme, la racine, c’est l’homme lui-même » (Marx, 1843a : 25). |
⇧8 | Ces termes sont utilisés dans la littérature marxiste analytique. |
⇧9 | La référence aux travaux d’Imre Lakatos (1986) est implicite, mais elle nous paraît claire : dégager le noyau dur de l’appareil théorique marxien et le délimiter de sa ceinture protectrice pouvant faire l’objet d’amendements plus ou moins majeurs, voire être réfutée. |
⇧10 | Termes prononcés par Jon Elster à l’occasion d’une conférence à Paris le 29 mars 2012. |
⇧11 | Les auteurs les plus emblématiques de ce courant sont étudiés. Chacun des quatre derniers chapitres traite de la contribution de l’auteur et présente les débats au sein du groupe. |