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Dans cette dernière partie d’une série de notre podcast « C’est quoi le plan ? », consacrée à discuter la pensée de Jérôme Baschet, ce sont les questions de fond en termes stratégiques et d’alternatives tangibles qui sont abordées.

En termes sociaux et économiques : il faut penser l’élimination ou la restriction de productions jouant un rôle crucial dans la catastrophe en cours. Ce basculement ouvrirait la voie à une révolution du temps disponible, à l’épanouissement subjectif que celle-ci rendrait possible et à un véritable partage des tâches, pour des subjectivités coopératives et non plus compétitives.

En termes politiques, puisque J. Baschet propose une « politique non étatique »: l’autogouvernement des communes sur la base de conseils communaux. La critique de l’État est proposée ici en tant qu' »adémie » (absence du peuple) jugée consubstantielle à l’État : il s’agit d’en discuter. L’échange dès lors se mène sur l’enjeu des échelles, des espaces et des rythmes.

Présentation de la série avec Jérôme Baschet

« La question est aujourd’hui de savoir si l’humanité parviendra à se débarrasser du capitalisme avant que celui-ci ne se débarrasse d’elle. » Le travail patient de Jérôme Baschet, son œuvre et tout simplement sa vie dans le Chiapas rebelle des zapatistes lancent depuis des années des adieux affirmés : des « adieux au capitalisme ».

Dans ce podcast en trois parties mené avec Ludivine Bantigny, Jérôme Baschet évoque les ravages et saccages du capitalisme en proposant à son sujet une analyse sans concession. Mais il y est surtout question de perspectives tangibles pour une société débarrassée de l’accumulation dévastatrice et de questionnements stratégiques essentiels. Face à la « tourmente qui vient », comment nous dé-capitaliser, libérer des espaces de la marchandise, bâtir un buen vivir, une vie juste et bonne délestée des impératifs capitalistes ?

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