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Victor Serge, Carnets (1936-1947), Marseille, Agone, novembre 2012, 864 pages. 

Édition intégrale préparée et présentée par Claudio Albertani et Claude Rioux

 

Teotihuacan

27 juillet 1943. – Route sur le haut plateau, courant parmi de bonnes cultures (maïs). Ce pourrait être l’Europe centrale. Tous les horizons sont de montagnes grises ou bleutées au-dessus desquelles s’élèvent les amoncellements de nuages qu’un soleil violent transperce souvent.

   Vues de loin les pyramides de Teotihuacan paraissent de hautes termitières aplaties au sommet, dominant la végétation basse. On approche sans éprouver d’émotion. Un petit musée à verrière, en brique rouge, du dernier mauvais goût, dépare le site. On débouche au pied de la pyramide du Soleil et cela devient une vision inexprimable. Les mots grandiose, écrasant, inhumain viennent pauvrement à l’esprit – ils ne disent rien, ce sont des mots d’Européens et nous sommes devant une conception du monde, une architecture jaillies d’une âme humaine différente de la nôtre, formée comme la nôtre par des millénaires, mais par d’autres millénaires. C’est une montagne strictement géométrique, donc strictement pensée, bâtie par des mains de travailleurs (et qui n’avaient aucun animal domestique, aucun moyen de transport sauf l’échine de l’homme?; qui disposaient certainement toutefois d’un outillage de cordes et de treuils extrêmement ingénieux), bâtie en pierre volcanique. Documentation : hauteur, 60 m, côtés, longueur, 224 m, superficie de la base, 50?143 m2, volume approximatif, 1?300?000 m3. Excepté le dernier, ces chiffres n’expliquent en rien la vision. La hauteur modeste donne l’impression écrasante, inhumaine, par l’effet des pentes massives et des escaliers linéaires qui tracent un dessin pareil à une broderie en couleur unie sur la pierre. L’homme, sur ces degrés, n’est plus qu’un insecte.

   J’ai eu le vertige avant d’atteindre la première des cinq ou six terrasses successives. Je me suis séparé de notre groupe et j’ai erré dans les constructions du bas. Archi­tecture cyclopéenne. Les monticules sur lesquels on chemine contiennent d’autres ruines. Certaines murailles gardent un peu de couleur rouge. Çà et là, le sol est fait de plaques d’un antique ciment noirâtre. La pyramide entière devait être recouverte de ciment et peinte, probablement surtout en rouge. Alors, elle flambait au couchant, au lever du soleil, elle ardait à midi, pierre, feu, lignes nobles, pensée dominatrice comme sévérité nue. L’homme de ce monde ne devait pas compter beaucoup ni pour lui-même ni pour la société. Le symbole est celui d’une domination absolue de l’homme par la rigueur de l’univers et de la vision. Théocratie.

   Dans la plaine, entre les ruines, croissent les nopals et ils atteignent deux mètres. Enchevêtrés, opulents, hérissés et déchirés d’épines, ils défendent contre le vide leur puissante chair végétale prisonnière de sa force. La plante parfaite, d’énergie combative, est finie : elle s’est donné ses propres limites, définitivement. Refusant d’être dévorée, elle est cruelle. Cuirassée d’épines, elle est sûre d’elle-même et puissante sur un sol aride, dans une roche volcanique. C’est tout. Entre cette plante et cette société disparue, communauté intérieure saisissante.

   J’aperçois entre les nopals la pyramide de la Lune, couverte de verdure. C’est une colline aux formes régulières, elle transforme le paysage. La végétation la dépouille un peu de son caractère d’inhumanité humaine.

   Pendant toute notre visite un énorme fragment d’arc-en-ciel flamboyant demeure planté à l’horizon comme un large cimeterre de feu léger où l’or, l’orange et le violet sont intenses.

 

Saint-Exupéry

14 août 1944.Time de ce jour, douze lignes : « Missing in action. Count Antoine de Saint-Exupéry, 1944, best-­selling french aviator-novelist… on a reconnaissance flight over Europe… » Je venais d’apprendre la mort, le supplice de Max Jacob, à la prison de Drancy, huit jours après son arrestation l’an passé.

   Douze lignes, deux titres de livres et « succès de librairie » pour Saint-Ex. Il reste, il est vrai, permis d’espérer que l’étonnante chance qu’il eut dans ses accidents l’ait sauvé une fois encore et qu’il ne soit que prisonnier. Le calcul des probabilités semble être contre.

   Il me semblait toujours qu’une brume flottait autour de lui, brume protectrice pour l’homme caché?? Un visage de Français moyen, un regard naïf ou voilé, plusieurs destins manqués autant que réussis. L’aviateur fut excellent jusqu’au jour où il prit conscience du risque et de la grandeur des visions. Alors, il devint un bon écrivain, limité mais magnifique (Vol de nuit). L’écrivain prit conscience des problèmes humains et sociaux et le romancier y perdit. Il voulut comprendre à fond et remédier, élabora des théories, chercha des formules sociales, faillit se noyer dans ses recherches et ses découvertes ingénues. Je pensai que désormais il lui serait impossible de construire simplement un bon roman. Il toucha à la politique, cerné par les influences du milieu familial bourgeois, aristocratique, etc., et du journalisme d’argent, fut sympathisant des Croix-de-Feu et se passionna pour la révolution espagnole, finit par se laisser porter par les eaux de Vichy, ne se détacha de la légation française à Washington que quand la partie de Vichy fut perdue, mais je persiste à croire que dans ce combat intérieur il fut sans cesse désolé, tâtonnant, pénétré de la conscience suraiguë d’une période de décadence.

   Un soir, dans un café aux cuirs rouges de la place de l’École militaire, nous discutions révolution espagnole, production, marxisme?; il se mit, le crayon à la main, à me démontrer sur des serviettes en papier que la somme du travail humain indispensable à la vie collective ne variait pas avec le machinisme puisque la construction même des machines absorbait le travail apparemment libéré par la production en série. J’aperçus tout à coup en lui une sorte de découvreur du mouvement perpétuel, un technicien écrasé par la technique, de même que le mondain était dominé par « le monde », l’argent, et le sexuel par une avidité dramatique. – Soirées chez lui, sur la terrasse de la place Vauban, pendant l’Exposition de Paris : feux d’artifices sur la tour Eiffel, vastes nuées sur Paris, Consuelo en robe persane. – Ses tours de cartes stupéfiants sur la grande table en bois blanc… Cela passait l’imagination. Mais je voyais dans sa bibliothèque de gros ouvrages sur Les Tours de cartes, probablement étudiés à fond. Son amour de la mystification, contrepoids d’un sentiment grave de la vie. – Dernière rencontre chez Léon Werth*, la nuit même de l’invasion de la Belgique. Il sentait que tout était fichu, noyé de cafard. (Nous ne savions pas encore les nouvelles.)

 

Romain Rolland

Erongarícuaro, 4 mai 1945. – J’écrirais volontiers un « essai vécu » sur « La Fin des camarades », et parmi les camarades je ferais aussi place à Romain Rolland qui vient de mourir, il y a quelques semaines, en écrivant un Péguy et en attestant à Aragon sa fidélité au PC. Le vieillard sur le point de disparaître écrivit encore une dernière lettre à Maurice Thorez – au bureaucrate totalitaire sans conscience ni scrupule.

   Je l’ai assez connu, indirectement, par Jacques Mesnil qui était son ami depuis vingt ans au moins et ne se détacha de lui – en l’embêtant avec son infaillible probité – que quand Romain Rolland fut décidément du parti des fusilleurs. Comme toute la génération de la première guerre, j’avais vu en lui une « grande conscience ». Jean-Christophe était pour moi une révélation de la noblesse de vivre?; et l’auteur de Jean-Christophe avait su se situer pendant la catastrophe européenne « au-dessus de la mêlée » – demeurer intégralement humain. Sur le bateau qui nous transportait, otages sortant de camps de concentration, vers Pétrograd1, je voyais les livres de R.R. entre les mains de jeunes officiers français, revenus du feu, et nous nous regardions mieux dans les yeux. Je savais que ces livres valaient à R.R. une sorte de persécution qu’il supportait, frileux et ferme, en en souffrant, et dont il relata l’expérience dans Clérambault. Les bolcheviks avec lesquels je parlai de lui ne voulaient voir en lui qu’un intellectuel troublé, faible et bien intentionné. C’était aussi l’opinion de Gorki, mais Gorki exprimait ce jugement avec infiniment de sympathie. Plus tard, en 1922-1924, R.R. publia dans Clarté des articles sur Gandhi et la violence révolutionnaire qui m’irritèrent d’autant plus qu’ils contenaient les vues les plus justes, les plus prophétiques sur la nature étouffante de la dictature – tout en méconnaissant la terrible réalité d’une révolution spontanée ne vivant que par d’incessants miracles d’énergie implacable. Je lui répondis une fois dans l’Inprekorr2 que nous étions « le parti des hommes libres ». Je le croyais, je le voyais, je le sentais, je le voulais, en accord avec une foule d’autres – et tous ensemble nous ne pouvions pas savoir où nous allions, et ce n’était sans doute nullement fatal. R.R. fut mécontent de cette réponse un peu dure, il devait s’en souvenir à des années de distance quand je fus persécuté à mon tour et qu’on lui demanda d’intervenir en ma faveur. Il répondit en substance qu’il n’avait de sympathie que limitée pour les persécuteurs persécutés. Il intervint néanmoins pour Francesco Ghezzi emprisonné à Souzdal – et modérément pour moi. Il se faisait vieux (en 1929-1930), tardivement marié à une femme qui avait travaillé à Moscou sous la direction d’un Heinz Kogan auquel j’avais sauvé la vie en 1919 (la « princesse » Koudacheva). Il se raccrochait à la foi en la révolution russe déclinante, il consentit ostensiblement à toutes les répressions, à tous les étranglements de la pensée, il laissa calomnier Panaït Istrati* – ce fut une abdication complète de la person­nalité clairvoyante et ce qui subsista d’une « grande conscience » se réduisit à un renom démagogique et trompeur… Nous entrâmes en correspondance, quand je me trouvais déporté à Orenbourg, au sujet du manuscrit des Hommes perdus qu’il s’offrait à recevoir pour le transmettre à mes éditeurs – et que le Guépéou lui vola et me vola deux fois sans qu’il élevât la moindre protestation. Ses lettres étaient affectueuses. Il vint voir Staline en 1935 et lui demanda de ­mettre un terme à « l’affaire Victor Serge », soit que l’on me jugeât soit que l’on me libérât. Staline dit « n’être au courant de rien » et promit ma liberté, si seulement elle était possible… C’est surtout à cette démarche que je dois la vie, me semble-t-il. R.R. avait été embrassé à l’arrivée par Boukharine et aimablement accompagné par Iagoda… Il connut assez bien le régime et je sus que l’adhésion qu’il lui donnait était pleine d’anxiété, de doutes, de scrupules chaque jour surmontés. Lors du deuxième procès des vieux-bolcheviks Piatakov, Mouralov, Serebriakov, Bogou­slavski, je lui écrivis, lui dénonçant le faux, lui annonçant le sang, le suppliant – durement – d’intervenir à temps. Je n’eus pas de réponse et il ne fit rien, tristement souffleté par ma lettre. Il avait auparavant laissé publier qu’il approuvait avec d’autres intellectuels de marque les massacres qui suivirent à Léningrad l’assassinat de Kirov?; et il s’était tu devant le procès et l’exécution des Treize (Zinoviev, Kamenev, Smirnov).

   Peut-être savait-il sa propre impuissance – mais pourquoi se refusait-il à libérer au moins sa conscience?? L’auteur de Jean-Christophe, à soixante-dix ans, se laissait couvrir du sang versé par une tyrannie dont il était le fidèle laudateur. C’était pour moi chose incompréhensible, démoralisante, et Jacques Mesnil ne trouvait qu’une réponse : « Il est vieux » – vieux lui-même, Jacques Mesnil, seul et blessé, mais d’une droiture absolue. J’étais d’autant plus frappé que telle, identiquement telle, vue de l’extérieur, était l’attitude de Gorki que j’avais connu acharné à défendre les victimes de la guerre civile. Il y a donc un vieillissement des plus fortes personnalités, des plus hautes, des plus humainement lucides, et ni l’œuvre ni l’expérience ne les préservent de la déchéance par le raidissement, par le ­durcissement, quand elles s’accrochent, à la fin de la vie, à l’illusion de servir malgré tout une grande cause…

   Et j’appris en 1938 que R.R., bourrelé d’une sorte de remords, tenait pour lui-même un journal, destiné à être publié longtemps après sa mort, dans lequel il notait ses scrupules, ses doutes, le drame de sa fidélité au communisme. Que ce journal, il craignait de le garder chez lui et le mettait en dépôt entre des mains amies. Ces pages diront dans vingt ou cinquante ans que son intelligence et sa conscience n’étaient pas mortes, mais mises en veilleuse3. L’évasion posthume. (On saura peut-être aussi quelque chose des crises de Gorki, des reproches qu’il adressait à Staline, de fureurs rentrées qui usèrent ses ­dernières forces…)

 

Crimes sur crimes

Mai 1947. – Finirons-nous un jour par épuiser la liste des crimes du totalitarisme stalinien?? À travers la courtine de fer, les sinistres nouvelles mettent jusqu’à dix ans à filtrer. Celle que je reçois en ce moment est abominable. Il n’y a pas de mots pour qualifier ça – comme tant d’autres crimes du reste… Le Socialist Courier russe (menchevik) publie en première page deux portraits. Deux nobles visages qui appartiennent à l’histoire de la révolution russe et du socialisme. Et une bouleversante note signée par les vétérans des deux partis modérés de la révolution, le Parti socialiste-révolutionnaire et le Parti social-démocrate. On vient d’apprendre aux États-Unis l’assassinat, par les bourreaux de Staline, il y a dix ans, de Mikhaïl Isaakovitch Liber* (Goldman) et d’Abraham Rafailovitch Gotz.

   Ces deux socialistes avaient été les adversaires du bolchevisme. Ils avaient combattu Lénine et Trotski. Liber, menchevik, par l’agitation, Gotz par les armes, de 1917 à 1921 ou 1922. Mais personne, jamais, en Russie, n’avait douté de leur passion, de leur sincérité, de leur loyauté ensuite, de leur réconciliation avec une révolution victorieuse à laquelle, tout en réservant leur droit de penser en silence, ils avaient offert leurs capacités. Liber, depuis 1922, si ma mémoire est bonne, travaillait dans l’économie soviétique. L’ancien leader du Parti socialiste-révolutionnaire, Abraham Gotz, depuis 1926, je crois, travaillait, en déportation, en qualité d’économiste, dans les services économiques et financiers de l’État. Quand je fus banni de l’URSS au début de 1936, Gotz, dans une ville de la Volga, s’était acquis l’estime générale de ses anciens adversaires…

   Nous apprenons maintenant, par un rescapé des prisons de Staline, qu’en 1937 ces deux vieux socialistes subirent – et dans les pires conditions – une longue incarcération à Alma-Ata (Turkestan). L’encombrement des prisons était tel que l’isolement n’existait pas?; il y avait quelque 10?000 détenus dans les geôles d’Alma-Ata. Liber et Gotz furent torturés. À bout de forces physiques et morales, ils signèrent à la fin tous les « aveux » qu’on voulut. Ils ne s’en cachèrent pas devant leurs compagnons de souffrance. Ils disaient n’avoir pensé qu’à sauver leurs familles, du reste emprisonnées, elles aussi, et dont on ignore le sort. En attendant la mort, ils se redressèrent pleinement. Le socialiste européen qui les connut alors relate qu’ils furent intrépides, maîtres d’eux-mêmes, fidèles à leur confiance en l’avenir du peuple russe, fidèles à leurs convictions. On les fusilla sans procès en novembre 1937. Et bien qu’ils appartinssent à l’histoire de la révolution russe, le régime stalinien réussit à cacher ce crime pendant dix ans?! Si souillé de crimes qu’il soit, il en a honte.

   Ce régime de tortionnaires et d’assassins, maître des camps de concentration les plus vastes de l’univers, possède toute une stratégie du crime et de l’infamie. Le secret absolu en constitue le premier précepte. Il faut rappeler ici un autre fait de ce genre. Quand les deux leaders du prolétariat juif de Pologne, Henryk Ehrlich et Victor Alter, eurent été fusillés en Russie – après avoir été invités par Staline à former un comité mondial de défense des Juifs –, le gouvernement stalinien laissa pendant près de deux ans les libéraux et les socialistes de divers pays multiplier les démarches en faveur des deux cadavres… La Fédération américaine du travail, Einstein, Eleanore Roosevelt, le gouvernement polonais continuaient à solliciter la libération de deux membres du Comité de l’Internationale socialiste enterrés nul ne sait où. Ce ne fut qu’au début de 1943 que l’ambassadeur Litvinov informa la Fédération américaine du travail de ce que, « considérés comme citoyens soviétiques », Henryk Ehrlich et Victor Alter avaient été exécutés. Le message officiel tentait de salir leur mémoire en les accusant d’« espionnage et de trahison »… Ce crime contribua largement à éclairer la classe ouvrière américaine.

   Aux noms de vieux-bolcheviks, au nom de Trotski et d’Andrés Nin, aux noms de Henryk Ehrlich et de Victor Alter, ajoutons maintenant les noms d’Abraham Gotz et de Mikhaïl Liber… Les crimes s’entassent, en série continue. Les tas de têtes coupées qu’un Tamerlan faisait dresser quand il ordonnait de dépeupler un pays feraient piètre mine devant la pyramide de têtes coupées que le « Chef génial » continue à hausser tous les jours un petit peu. Bolcheviks, mencheviks, socialistes-révolutionnaires, syndicalistes, anarchistes, bundistes juifs, les célèbres et les inconnus, tous les crânes s’y rassemblent, réconciliées. Quiconque a pensé socialisme depuis le début de ce siècle, quiconque a passionnément espéré en Russie une grande libération des hommes, y porte sa pauvre tête, sa noble tête, sa conscience ardente ou ses balbutiements, ses doutes ou sa foi… S’il restait sur cet ossuaire l’ombre de l’ombre du socialisme, le socialisme en serait à jamais déshonoré.

 
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références

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1 En 1919, Serge est échangé par la France contre des officiers français ­prisonniers en Russie.
2 Inprekorr (Internationale Pressekorrespondenz). Revue de l’IC paraissant de 1921 à 1939. Elle est publiée en huit langues sous différents titres. Serge participe à la rédaction de sa version française, La Correspondance internationale, notamment lorsqu’il séjourne à Berlin en 1923-1924.
3 La veuve de Romain Rolland, Marie Koudatchev, était une agente du Guépéou et s’est toujours refusée à publier ces écrits.