De quoi l’homosexualité de Gabriel Attal est-elle le nom ?
Le texte qui suit de Trung Nguyên Quang est un développement à partir d’un fil publié sur X dont la suppression partielle a été requise par la modération du réseau à la suite de signalements pour insultes et harcèlement. Le fil réagissait à un édito de Têtu Magazine qui se félicitait de la nomination de Gabriel Attal à Matignon au motif qu’il est gay, tout en s’étonnant que cette réjouissance ne soit pas unanimement partagée parmi les personnes LGBTI.
Si le fil prenait un texte de Têtu pour point d’appui, les logiques qu’il essaye de décrire dépassent très largement le magazine. Tout comme il est permis de s’interroger sur l’identité de celles et ceux qui ont signalé le fil et demandé sa suppression, il est aussi permis de se satisfaire que le fil en question s’est vu confirmer par les jours qui ont suivi sa publication : Têtu, qui n’en tarissait plus d’articles réjouis, a même été contraint de titrer : « Gabriel Attal pond le gouvernement le plus LMPT depuis la manif pour tous ».
Depuis, c’est aussi Le Point, par un article de la main de Nora Bussigny, autrice d’une « enquête » à charge contre le « wokisme », qui est venu au secours de Têtu contre la critique portée par ce fameux fil sur X, au motif qu’il serait « homophobe ». À bon entendeur·se…
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C’est d’un émoi particulier que la presse et les médias français de tous bords ont été saisis, la semaine dernière, lorsque Gabriel Attal a été annoncé comme successeur d’Elisabeth Borne : en le nommant à Matignon, Emmanuel Macron donnait à la Ve République son plus jeune premier ministre, et à la France son premier Premier ministre gay. Si la jeunesse de Gabriel Attal a bien suscité quelques réflexions admiratives, les plateaux de télévisions et les colonnes de presse ont surtout été occupés par son homosexualité, cette vieille obsession française dont la dépénalisation n’est survenue qu’en 1982, et contre laquelle les rues de France étaient noires encore de manifestant·es il y a 10 ans à peine.
Mais comme pour conjurer un passé peu glorieux et trop proche encore, la presse et les médias généralistes ne se sont pas autorisés un seul commentaire frontalement homophobe. Au contraire, tous et toutes se sont félicité·es, et ont félicité la France, qu’un homme homosexuel puisse, en 2024, devenir premier ministre, ou puisse le devenir sans que son homosexualité ne soit un sujet. Même la presse généraliste de droite et réactionnaire, d’ordinaire si prompt à cracher sur le fantasmatique lobby LGBT, a observé un silence discipliné quand elle se trouvait incapable de commenter la sexualité de Gabriel Attal sans en proposer un remède.
Que la presse généraliste de gauche, cette presse hétérosexuelle tièdement progressiste, tombe en irrémédiable pâmoison face à l’homosexualité de Gabriel Attal, on peut davantage le regretter, tout en le comprenant : sans doute n’a-t-elle pas, et c’est un problème, ni les compétences, ni les journalistes légitimes pour commenter l’homosexualité de Gabriel Attal autrement qu’en disant : « qu’il a changé, notre beau pays ! Bravo à nous ! ». Ainsi de Libération, qui titrait : « Gabriel Attal, premier Premier ministre gay : le signe d’une France qui progresse[1] ». Au demeurant, toutes les occasions ne sont-elles pas bonnes, et même nécessaires à saisir, pour faire savoir que l’on n’est surtout pas homophobe, tout le contraire ?
Confronté à ce choix binaire entre le silence et les éloges, les attentes étaient donc légitimement grandes à l’égard de la presse communautaire LGBTI, celle qui n’a pas à faire les preuves de sa gayfriendliness, celle où l’homosexualité est suffisamment banale pour ne plus s’émerveiller ni se satisfaire de la trouver chez les pires personnes, et peut-être même, au contraire, celle qui peut le regretter quand c’en est le cas – cette presse communautaire, donc, qui dans cette situation particulière portait une responsabilité particulière. C’est à ce titre que la réaction de la presse LGBTI a surpris, et même mis en colère, au premier rang desquelles réactions celle de Têtu, magasine LGBTI de référence qui s’inscrit dans l’héritage du Gai Pied dont il a pris la relève.
Dans un édito du 9 janvier dernier[2], Thomas Vampouille, directeur de rédaction manifestement outré que tou·tes les LGBTI de France, et d’ailleurs du monde entier, ne se réjouissaient pas, comme lui, de la nomination de Gabriel Attal à Matignon, nous exhortaient ainsi à nous ressaisir :
« Quand une personnalité issue d’une minorité accède à une fonction sociale jusqu’ici inaccessible, c’est une bonne nouvelle en soi », écrit-il, proposant également une analyse politique acérée s’il en est des critiques partisanes de l’homosexualité de Gabriel Attal : « Ceux qui regrettent, car là est bien le reproche, que le premier gay out chef d’un gouvernement français ne soit pas de gauche – ou ne le soit plus – négligent deux choses. D’abord, qu’il est permis d’être homo sans être de gauche, c’est de facto très répandu. Et si historiquement, la plupart des progrès réalisés sur le plan des droits LGBTQI+ l’ont été grâce à l’action de la gauche, il est arrivé à la droite de prendre des initiatives salutaires pour la communauté ». Et Vampouille de conclure : « Une première, dans l’histoire d’une minorité, ça ne change rien et tout à la fois. »
Outre qu’un tel édito n’est que la répétition de ce qui se lit dans la presse généraliste, et questionne de ce fait sur l’utilité (et l’identité) d’un magazine communautaire dont la seule fonction semble ici se réduire à répéter ce qui est déjà dit ailleurs, ce sont cinq lettres employées par Vampouille qui sont le cœur du problème, pas juste de cet édito, pas juste de Têtu, ni même de l’ensemble des articles et des interventions sur Attal et sa nomination mais, de manière générale, le problème d’une certaine façon de considérer l’homosexualité, ici celle d’Attal : « en soi ».
L’exhortation à la réjouissance qui nous est ici faite, comme l’élogieuse complaisance dont Attal a été l’objet en raison de sa sexualité, reposent sur une vision « en soi » de son homosexualité, c’est-à-dire une vision qui considère que l’homosexualité de Gabriel Attal peut et doit être envisagée de manière insulaire, indépendamment de ce que Gabriel Attal est par ailleurs, de ce que Gabriel Attal a fait comme responsable politique, et du contexte socio-politique spécifique au sein duquel Gabriel Attal accède à la fonction de premier ministre. Parce qu’il est difficile, aujourd’hui encore, d’être homosexuel·le, et souvent même dangereux, il faudrait célébrer toute personne qui, lestée de son homosexualité, parviendrait toutefois à se hisser à une position sociale sélective, et s’en satisfaire au nom de la visibilité d’une communauté tout entière…
Or, on n’est jamais que homosexuel·le ou que hétérosexuel·le, comme on n’est jamais que un homme ou que une femme, que une personne blanche ou que une personne non-blanche, que une personne cis ou que une personne trans, que une personne de classe populaire ou que une personne de classe supérieure… Tout comme, d’ailleurs, on n’est jamais homosexuel·le seul·e sur une île déserte paisiblement ensoleillée, mais toujours homosexuel·les dans un monde façonné de part en part par l’hétérosexualité, cette norme qui nous rappelle, à chaque instant, à nous TPG, que notre place dans ce monde est à gagner en permanence, et qu’être homosexuel·le a toujours un coût, pour celles et ceux qui le sont, et celles et ceux que l’homosexualité concerne plus indirectement.
Dès lors, parce que le cishétérosexisme augmente et se transforme, en France comme partout, et que l’homosexualité continue d’être une disqualification sociale, la question est moins celle des réjouissances suscitées ou non par la nomination d’un homme gay à un poste de pouvoir, qu’elle est celle de savoir pourquoi, et dans quelles conditions, un gouvernement déjà fragilisé, comptant par ailleurs plusieurs membres de la Manif pour tous dans ses rangs, a choisi pour Premier Ministre non pas juste un homme gay, mais cet homme gay.
Cet homme gay, c’est un homme cis, de classe supérieure, blanc, qui compte parmi ses derniers faits d’armes d’avoir défendu et voté une réforme des retraites dont l’impact sur les minorités de genre et de sexualité sera particulièrement néfaste ; d’avoir défendu et voté la loi immigration, une des lois les plus racistes de la Ve République, directement inspirée du programme du RN ; d’avoir dévoyé la laïcité pour traquer les élèves musulmanes à l’école, et les en exclure si leurs vêtements ne correspondaient pas à des normes racistes ; d’avoir négligé le suicide d’un jeune homosexuel de 13 ans, victime de harcèlement homophobe, et d’avoir ignoré par la suite les questions qui lui étaient posées au sujet de cette négligence…
Cet homme gay, c’est donc le type du gay que l’hétérosexualité dominante veut bien accepter : celui qui lui ressemble le plus, et qui, parce qu’il en partage les intérêts, se comporte en faveur de l’hétérosexualité blanche de classe supérieure, en votant, par exemple, des lois qui lui sont favorables. Cet homme gay, c’est donc le gay dont l’hétérosexualité veut bien s’accommoder pour mieux justifier de stigmatiser les autres gays qui ne lui ressemblent pas. C’est une acceptation de certain·es, qui est un contrôle de tou·tes, comme lorsque la droite vote ou soutient des lois favorables aux minorités de genre et de sexualité, pour se défendre ensuite d’être homophobe lorsqu’elle s’érige contre le mariage et l’adoption pour les couples de même sexe. En un mot, cet homme gay, c’est celui qui a pris sa part, et pas des moindres, au maintien et à la réactivation des hiérarchies sociales les plus excluantes et les plus meurtrières.
Ce sont donc ces deux réalités, dont on voudrait nous faire croire qu’elles sont incompatibles et qu’il faudrait choisir, que l’on doit absolument tenir et penser ensemble, en n’oubliant pas que Gabriel Attal a été le bras armé de politiques abjectes, et en n’oubliant pas non plus que Gabriel Attal est, entre autres choses et malgré tout, gay : non seulement a-t-il sans aucun doute déjà vécu des violences homophobes et en vivra encore d’autres, mais son homosexualité a aussi un coût pour quiconque s’y associe. Pour cela, sa nomination à la tête du gouvernement, par un président qui n’a jamais hésité à élever des homophobes notoires à des postes de pouvoir, interroge, et n’interroge pas tant pour les coûts qu’elle implique, mais aussi et surtout pour les profits qu’elle occasionne. Car si elle est coûteuse, la nomination de Gabriel Attal comme premier ministre est sans doute plus profitable encore.
Elle est profitable car les gages que donnent ses positions de genre, de classe et de race, en plus de ce qu’il a déjà accompli en volant au RN ses idées, compensent les coûts électoraux de son homosexualité qui, surtout, a l’avantage d’une plus-value. Cette plus-value de l’homosexualité vient de la respectabilité que confère toute revendication, aussi creuse soit-elle, d’un attachement à l’égalité des sexualités : si les formes que prend l’acceptation des minorités de genre et de sexualité sont encore très variables et limitées, se dire ouvertement homophobe, en revanche, est de moins en moins respectable, là où se dire gayfriendly l’est de plus en plus.
C’est jusque dans les rangs du Rassemblement National que la respectabilité conférée par les manifestations de gayfriendliness est recherchée, l’homophobie structurante et toujours actuelle du parti étant aujourd’hui cachée derrière un vernis d’acceptation et de tolérance[3]. Car, effectivement, si l’homosexualité est aujourd’hui acceptée, tant par celles et ceux qui la rejetaient violemment que par ceux et celles qu’elle laissait indifférent·es, c’est parce qu’elle offre un très avantageux retour sur investissement : les profits retirés de l’acceptation de l’homosexualité – valeur morale, autorité politique, mérite social, etc. – en excèdent bien suffisamment les coûts pour que la transaction soit lucrative. Autrement dit, si l’hétérosexualité accepte sélectivement l’homosexualité, ce n’est en rien une marque de son affaiblissement, mais bien une opération de capitalisation qui lui permet de maintenir sa domination en se drapant de respectabilité.
Par conséquent, un gouvernement dirigé par un homme gay est donc nécessairement un gouvernement respectable, et comment pourrait-on décemment critiquer l’action d’un gouvernement respectable au point d’avoir fait, en plus de l’égalité femme/homme sa grande cause, d’un homme homosexuel le premier Premier ministre gay ? La profitabilité de l’homosexualité et de son acceptation est bien là, de protéger non seulement Gabriel Attal, mais également le gouvernement qu’il dirige et le président qu’il sert, de toute critique, cela contre la réalité des faits s’il le faut.
Le gouvernement a voté une loi raciste ? Impossible, il est dirigé par un homme gay. Le gouvernement a voté une loi sexiste ? Impossible, il est dirigé par un homme gay. Le gouvernement a voté une loi homophobe ? Impossible, il est dirigé par un homme gay. Et ainsi de suite, pour toutes les critiques qui lui seraient adressées…
Le gouvernement Attal est vieux d’à peine quelques jours que déjà cette rhétorique est déployée : en déplacement au CHU de Dijon le 13 janvier, flanqué de Catherine Vautrin, sa ministre du Travail, de la Santé et de la Solidarité, membre fervente de la Manif pour tous dont la nomination a inquiété l’ensemble des associations de défense des droits LGBTI, Gabriel Attal est interrogé sur les prises de positions homophobes de sa ministre. Il répond :
« Catherine Vautrin est membre d’un gouvernement dont je suis à la tête. Chacun me connaît, chacun sait quelle est ma vie, et donc je le dis de manière très claire, Catherine Vautrin fait partie d’un gouvernement, appartient à une majorité résolument engagée contre les discriminations. »
CQFD. Comment oublier, par ailleurs, le coming out si opportun d’Olivier Dussopt, en plein 49.3 anti-démocratique sur la réforme des retraites… dans les colonnes si hospitalières de ce même Têtu Magazine, ce même Têtu Magazine qui a publié le 11 janvier un article dans lequel il affirmait, par la bouche de Annise Parker, ancienne maire de Houston, que « les démocraties sont plus fortes lorsque les personnes LGBTQ+ peuvent participer à tous les niveaux de gouvernement[4] »… ?
Les personnes LGBTI, garantes inconditionnelles d’égalité et de démocratie, voilà le récit fallacieux qui est écrit en collusion avec ces homosexuel·les qui « participent à tous les niveaux de gouvernement », un récit auquel contribuent toutes les célébrations de la nomination de Gabriel Attal qui envisagent son homosexualité « en soi », un récit qui a pour seule fonction de légitimer l’action d’un gouvernement chaque jour délégitimé car il piétine les dominé·es et foule aux pieds les principes les plus élémentaires d’une démocratie.
Pour ces raisons, se réjouir de la nomination de Gabriel Attal comme premier ministre, c’est échouer de (ou feindre de ne pas) voir le cynisme du calcul politique qui monnaie l’homosexualité, pour participer, consciemment ou pas, à faire de cette homosexualité un blanc-seing, à plus forte raison encore lorsque l’on est une publication LGBTI de référence. Pour le dire plus clairement encore : se réjouir de la nomination de Gabriel Attal, c’est se rendre complice de toutes les horreurs racistes, sexistes, classistes et homophobes que son homosexualité a déjà rendu possibles, et rendra encore possibles.
Peut-être était-ce naïf d’attendre d’un magazine qui s’évertue à pinkwasher Attal et Dussopt car ils s’appellent Gabriel et Olivier, tandis qu’il refusait farouchement de le faire pour Médine car il s’appelle Médine[5], qu’il questionne ce à quoi Gabriel Attal donne de la visibilité plutôt que de se réjouir si hâtivement de cette visibilité. Penser que ce Premier ministre visibilise l’homosexualité, ce n’est pas juste considérer qu’il existe une seule homosexualité, homogène et universelle, en l’occurrence blanche, bourgeoise et discrète – autrement dit, qu’il y a une seule bonne manière d’être homosexuel·le, là où le magazine exigeait justement de nos esprits qu’ils n’oublient pas qu’il existe des gays de droite.
C’est aussi refuser de voir que Gabriel Attal incarne une homosexualité très spécifique, non pas tant par ce qu’il est, mais surtout par ce qu’il fait. Car il n’est pas reproché à Gabriel Attal d’être gay, d’être de classe supérieure, d’être perçu comme blanc, ni d’ailleurs d’être quoi que ce soit, mais d’agir en faveur de la blanchité, de la bourgeoisie et de l’hétérosexualité, et par là de rendre disponible son homosexualité à ces systèmes de domination pour qu’ils s’en servent comme d’un pilier.
Que Le Point et Nora Bussigny, entre deux papiers sur les dérives de l’idéologie transgenre, le wokisme des miliant·es féministes et LGBTI, ou l’islamogauchisme des mobilisations antiracistes (ou les trois à la fois), volent au secours non seulement de Gabriel Attal mais aussi de Têtu en taxant le tweet à l’origine du présent texte d’homophobie, dit tout des coalitions réactionnaires qui se forment, volontairement ou pas, à partir de la défense d’une forme très spécifique, et excluante, de l’homosexualité[6].
Et c’est sans doute cela, le plus tragique : qu’une partie des personnes LGBTI se soit laissée si domestiquer et si approprier par les hétéros que la nomination d’un Premier ministre gay est bien davantage une victoire pour l’hétérosexualité et les dominations auxquelles elle prend part qu’elle n’en est une pour les TPG. Et les victoires, par les temps qui courent, sont rares pour le camp minoritaire, et le réflexe de célébrer la moindre des lueurs d’espérance se comprend, à condition qu’il ne fasse pas, justement, changer de camp.
Malgré les violences multiples et insoupçonnées auxquelles être pédé expose, les raisons existent non seulement d’être fier, mais également – soyons honnêtes, même si l’auteur de ces lignes a lui-même pris du temps avant d’en être convaincu – soulagé, de ne pas être hétérosexuel. Que Gabriel Attal soit nommé premier ministre, malheureusement, n’en est pas une.
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Illustration : Photothèque rouge / Martin Noda / Hans Lucas.
Notes
[1] « Gabriel Attal, premier Premier ministre gay : le signe d’une France qui progresse », Quentin Girard, 9 janvier 2024, Libération : https://www.liberation.fr/politique/gabriel-attal-premier-premier-ministre-gay-le-signe-dune-france-qui-progresse-20240109_APVTB6PIJBHYHO75QJQR6FG27M/
[2] « Un Premier ministre gay, ça change quoi ? Rien, et tout à la fois », Thomas Vampouille, 9 janvier 2024, Têtu Magazine,https://tetu.com/2024/01/09/remaniement-gouvernement-gabriel-attal-premier-ministre-gay-cause-lgbt/
[3] « Entre homophobie et façade gay-friendly, le double jeu du RN », Youmni Kezzouf et David Perrotin, Mediaart, 14 janvier 2024 : https://www.mediapart.fr/journal/politique/140124/entre-homophobie-et-facade-gay-friendly-le-double-jeu-du-rn
[4] « Les médias LGBT étrangers commentent la nomination du ‘millenial gay’ Gabriel Attal », par Têtu, 10 janvier 2024, Têtu Magazine : https://tetu.com/2024/01/10/gabriel-attal-premier-ministre-millennial-gay-reactions-medias-lgbt-monde/
[5] « Médine, engagé courageux contre l’homophobie ? En voilà un joli pinkwashing ! », Nicolas Scheffer, 23 août 2023, Têtu Magazine : https://tetu.com/2023/08/23/medine-rappeur-polemique-antisemitisme-tarlouzes-mariage-homophobie-pinkwashing-eelv-lfi/
[6] « Quand la nomination d’Attal déchaîne l’homophobie de militants… LGBT », Nora Bussigny, 16 janvier 2024, Le Point : https://www.lepoint.fr/societe/quand-la-nomination-d-attal-dechaine-l-homophobie-de-militants-lgbt-16-01-2024-2549823_23.php