Dossier : Mario Tronti, penseur d’une politique ouvrière
Mario Tronti (1931-2023), figure centrale de la culture marxiste de la seconde moitié du 20e siècle, est décédé le 7 août dernier.
Connu principalement pour son rôle fondateur dans l’opéraïsme italien et pour son classique Operai e Capitale [Ouvriers et Capital], Tronti a eu une ample trajectoire politique et produit une œuvre théorique abondante, comprenant des textes tels que Sull’autonomia del politico [Sur l’autonomie du politique] (1977), Stato e rivoluzione in Inghilterra [État et révolution en Angleterre] (1977) et La politica al tramonto [La politique au crépuscule] (1998), parmi beaucoup d’autres.
En français sont disponibles ses ouvrages suivants : Ouvriers et Capital, Genève, Entremonde, 2016 (1ère édition, Christian Bourgois, Paris, 1977) ; La politique au crépuscule, Paris, L’éclat, 2000 ; Nous opéraïstes, Paris, L’éclat, 2013 ; La sagesse de la lutte, suivi de : Le Peuple, Paris, L’éclat, 2022.
Contretemps a publié plusieurs articles sur Mario Tronti ainsi que la traduction d’un entretien avec lui. Nous les regroupons ici dans le cadre d’un dossier pour permettre à nos lecteurs·rices d’avoir une vue d’ensemble des apports de celui-ci à la politique d’émancipation et au problème de la possibilité d’une véritable politique ouvrière.