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Les médias dominants et le personnel politique – de Renaissance au FN/RN en passant par LR – prétendent que l’antisémitisme serait passé à gauche. Outre son manque de fondement repéré de longue date par les chercheurs en science politique, cette stratégie de disqualification – promue il y a déjà une vingtaine d’années par Pierre-André Taguieff ou Alain Finkielkraut – a pour effet de dissimuler la persistance, et même le développement, d’un « énorme édifice antisémite », composé de plusieurs dizaines de maisons d’édition, qui prospère à l’ombre des droites radicales. 

La littérature antisémite écrite, en 2023, ce sont des centaines d’ouvrages, des livres réédités ou produits et diffusés par des équipes discrètes liées à différents courants de l’intégrisme catholique et des droites radicales contre-révolutionnaires ou nationales-socialistes. Dans une série d’articles que vous propose Contretemps, le spécialiste des extrêmes droites René Monzat, auteur de nombreux ouvrages au cours des quatre dernières décennies, donne un aperçu de cette littérature, à laquelle contribuent sept familles de thématiques antisémites entrecroisées. Dans ce septième volet, il aborde la manière dont certains éditeurs d’extrême droite entretiennent la mémoire de l’antisémitisme nazi.

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Ce secteur de l’édition antisémite réédite des textes de dirigeants nazis (Walther Darré, Joseph Goebbels, Hermann Goering, Adolf Hitler, Alfred Rosenberg), ou leur consacre des ouvrages hagiographiques (Heinrich Himmler, Walther Darré, Julius Streicher). Certains de ces livres n’ont pas pour autant de contenu expressément antisémite puisqu’ils portent sur d’autres sujets.

Mein Kampf d’Adolf Hitler a été réédité en 2015 par Kontre Kulture, d’autres titres d’Adolf Hitler sont publiés par des éditeurs des mêmes couleurs politiques[1] diffusés en particulier par Akribeia.

Après plusieurs rééditions par des milieux néo-nazis, Le Mythe du XXe Siècle d’Alfred Rosenberg est reparu en 2018, puis en 2021 chez S&B qui s’est imposé « la mission de faire connaitre à l’opinions française, la pensée intégrale des maîtres de l’Allemagne Nouvelle. »[2] D’où chez le même éditeur une série avec Combat pour Berlin de Joseph Goebbels[3] (2018), l’Allemagne renaît de Hermann Göring (2020).

La Naissance du Millénaire, de Kurt Eggers, aux Editions Versipellis[4], incite l’éditrice à préciser « l’ennemi, qui est connu, n’a plus besoin de voir son nom cité. Le terme de « puissances anonymes » est suffisamment évocateur et suggère parfaitement le caractère monstrueux des entités, ainsi que de leurs actions. »

Versipellis édite Heinrich Himmler, chroniques d’un destin, Léon Degrelle, Gebhart Himmler, Edwige Thibaut, (190 pages), ouvrage pour le moins apologétique[5]. L’Ordre SS. Ethique et idéologie a été publié en 1991 chez Avalon, l’ouvrage fut interdit en 1992. Aujourd’hui disponible chez Omnia Veritas (2018), ce recueil de traductions des Cahiers de la SS (SS Leitheft) reprend notamment un article sur « le crime rituel ».

Quelques éditions sentant l’encre fraîche sont des retirages tardifs : Mein Kampf aux Nouvelles éditions latines, ou chez le même éditeur La Race de Walther Darré[6], de fausses éditions originales : Ma Doctrine de Adolf Hitler, recueil de texte et discours qui se termine par la mention Librairie Arthème Fayard, « achevé d’imprimer en 1942 »[7].

Des éditeurs reprennent au XXIe siècle des textes de propagande antisémite du IIIe Reich, ainsi le Guerre aux Juifs signé par Adolf Hitler, Alfred Rosenberg, Josephs Goebbels et Julius Streicher[8].

Un bloc reprend les ouvrages promus par les nazis pour tenter de défendre, envers et contre tout l’authenticité des Protocoles : Les Protocoles des Sages de Sion constituent-ils un faux ? Herman de Vries de Heekelingen[9], Le Plan Juif de conspiration mondiale, Dr Karl Bergmeister[10]. Le Congrès de la grande conjuration de Bâle (1897). De l’authenticité des Protocoles des sages de Sion[11], ou par des alliés sur ce point Les Protocoles vus de droite[12].

Des auteurs français qui relayaient dans la France des années 1930 et de l’Occupation cet antisémitisme sont réédités depuis 2000 : Les Juifs en France. Intégral[13] qui réunit quatre opuscules originellement publiés en 1940 et 1941 : Comment reconnaître le juif ? du Dr Montandon, La médecine et les juifs, La presse et les juifs, Les tribus du cinéma et du théâtre de Lucien Rebatet. Ou, en édition séparée, Comment reconnaître le Juif de Georges Montandon[14]opuscule qui s’ouvre sur la phrase suivante :

« Un individu au faciès juif s’assied devant vous au café, et vous vous dites : « Voilà un Juif », mais si vous vous demandez à quoi vous l’avez reconnu, il vous est souvent difficile de préciser ».

C’est dans le but de faire connaître les textes et images antisémites de cette période que les éditions de l’Homme libre diffusent L’antisémitisme de plume, le livre qui leur est consacré par Pierre-André Taguieff[15], ou La Carte postale antisémite de l’Affaire Dreyfus à la Shoah, l’ouvrage que Gérard Sylvain et Joël Kotek ont consacré aux caricatures antisémites[16].

Raciologues et intellectuels organiques du régime nazi

Les raciologues universitaires, intellectuels organiques et militants du régime nazi ont bénéficié de traductions et éditions contemporaines. En particulier Hans F. K. Günther (1891-1968)[17] ainsi que Ludwig Ferdinand Clauß (1892-1974). Il s’agit des deux principaux raciologues nordicistes, dont les travaux ont servi de socle au projet nazi de politique eugéniste afin de rétablir la race nordique en Allemagne. Ils pensaient que les juifs, pas plus que les Allemands, ne formaient une race pure, mais un mélange de races[18]. Dans Les Peuples d’Europe, initialement paru en 1926, Hans Günther affirme :

« ce sont justement les Juifs qui offrent un exemple de l’importance des facteurs physico-psychiques héréditaires. » « On prétend qu’ils appartiendraient à une « race sémitique », or cette race n’existe pas. [..] les Juifs seraient eux-mêmes une race : la race juive. Ceci est également faux : un simple examen superficiel met déjà en évidence parmi les Juifs des individus d’apparence très diverse. »

Les Juifs, poursuit Günther, ne constituent pas non plus « une communauté religieuse. [..] car parmi les Juifs au sentiment ethnique le plus fort, les sionistes, un bon nombre ne se reconnaît pas dans la profession de foi mosaïque. » « Les Juifs forment un peuple, et comme les autres peuples peuvent se répartir selon plusieurs confessions et, comme d’autres peuples, ils se composent de diverses races. »

« Ce n’est pas la prépondérance économique des Juifs que Sombart a évoqué dans son livre Die Juden und das Wirtschaftsleben (2e éd, 1927) ce n’est pas cette prépondérance en elle-même qui a suscité la question juive et l’a rendue brûlante à l’heure actuelle. L’influence que l’esprit juif s’est assurée par sa prépondérance économique représente un très grand danger pour la vie des peuples européens ainsi que pour celle du peuple nord-américain. »

Günther entrevoit une solution : « La séparation des Juifs et des non-Juifs souhaitée par le sionisme, la dissociation des Juifs d’entre les peuples non-juifs, constituent une solution digne et claire de la question juive. »[19] Günther soutiendra le génocide des Juifs quand il sera organisé en 1942-1945.

Les éditions L’Homme Libre traduisent en 2001 L’âme des races[20], l’œuvre clé de Ludwig Ferdinand Clauß. Il s’attelle à lire l’esprit des races sur les traits du visage, illustré de nombreuses photos ainsi « Photos 85 à 87 : Portefaix juif du Kurdistan· On sent la pesanteur de la matière qui n’est pas ici « redimée » par le spirituel. » (p. 154).

Le cas de Julius Evola qui chercha sans succès à faire adopter ses conceptions du racisme par le régime fasciste et qui collabora avec les SS, est apparenté. Trois aspects du Judaïsme a été traduit par les éditions de l’Homme Libre en 2005. Selon ses propres termes « nous pensons que le rejet du judaïsme n’est pas sans justification ; mais la faiblesse et la confusion des principaux arguments fournis par les antisémites, ainsi que leur violent esprit de clan, en arrivent à produire l’effet contraire de celui qu’ils escomptent »[21]

La Dénatalité, de Richard Korherr (1903-1989), parue chez Versipellis en 2018 (150 pages), thèse de doctorat de 1926, préfacée en italien par Benito Mussolini en 1928, et en allemand par Heinrich Himmler en 1935. Devenu statisticien de la SS, c’est lui qui réunit pour Himmler et Hitler les chiffres de l’état d’avancement du génocide des juifs fin 1942 et en mars 1943[22].

Les enfants perdus des discours nazis

Des ouvrages contemporains d’auteurs nationaux-socialistes expriment un antisémitisme assumé dans la lignée expresse de celui du IIIe Reich.

Ainsi sous un titre bonhomme, Les Etudes du bon docteur Claude Nancy abordent l’itinéraire et les convictions d’un médecin belge qui précise avec les titres des chapitres de l’ouvrage« Je suis devenu National socialiste », au contact des réseaux européens d’anciens SS et sous l’influence de Saint-Loup (1908-1990)[23], « ce qui nous sépare irrémédiablement (Apollon ou Yahvé) », « en Russie, la naissance du judéo-bolchevisme », « les races », « La guerre des races est commencée » qui se termine par « Mondialisme et Talmud doivent être éradiqués définitivement si le monde, et surtout le monde indo-aryen, souhaite survivre ! ». Selon Claude NancyHitler était « un génie complet » (p. 129.) et « d’une bonté absolue » (p. 124.), tandis que la troisième guerre mondiale avait « déjà été minutieusement préparée lors de la réunion sioniste de tous les rabbins en Janvier 1952, à Budapest »[24].

Les Races humaines du Dr Claude Nancy (1931-2010)[25] reprend et complète les typologies raciales des raciologues du régime nazi.

Enfin, L’Apocalypse mondialiste qui serait « le travail le plus abouti dans l’œuvre du regretté Docteur Claude Nancy » prône une politique nationale-socialiste et fait référence à tous les grands faux antisémites des derniers siècles. Le premier paragraphe de l’ouvrage affirme que les attentats du 11 septembre étaient « une provocation policière programmée par l’équipe presque exclusivement juive des « Néoconservateurs » de l’entourage du nouveau président juif des Etats-Unis, Georges Washington Bush Junior ». Les derniers mots, 270 pages plus loin, affirment que « le grand obstacle au redressement vient du fait que le venin sémite s’est imprégné dans toutes les cervelles occidentales au point de rendre la majorité égoïste, hédoniste et peureuse »[26]

Ecrit aussi par un médecin francophone, Le Passé, les temps présents et la question juive, du Dr J. A. Mathez (1897-1974), sorte d’actualisation suisse des Protocoles parue initialement en 1964, a été réédité malgré le manque d’originalité de ce pavé[27].

Enfin, d’autres auteurs contemporains entendent défendre de manière plus ou moins explicite les conceptions et la politique raciale du IIIe Reich. On arrive à l’intersection avec la littérature de négation du génocide : ainsi Carlo Mattogno, dans Hitler et l’ennemi racial. Le national-socialisme et la question juive, entend dégager Hitler de sa responsabilité dans l’organisation du génocide, au motif qu’on n’a pas un ordre écrit du chef nazi. Il en tire argument, pour nier l’existence du génocide lui-même. Il cite néanmoins et s’attache à euphémiser, les propos de Hitler évoquant en 1943 « l’extermination du judaïsme. » Autre négateur, Vincent Reynouard qui avec « Julius Streicher à Nuremberg ou à la source de l’imposture « antiraciste »[28] prétend montrer que Streicher n’a pas bénéficié d’un procès équitable à Nuremberg.

En revanche Gianantonio Valli, dans La Race selon le national-socialisme. Théorie anthropologique et pratique juridique[29], « met au jour de nombreux textes de « raciologues » […] Tous témoignent de la profondeur de l’approche nationale-socialiste de la question raciale. » Il se livre en fait à une apologie tant des conceptions antisémites des nazis que des lois de Nuremberg.

Notes


[1] Principes d’action, Adolf Hitler, discours traduits par Arthur Pfannstiel, Baglis, 2021. (280 pages). L’ouvrage commence avec le discours Sur la Race et la culture de septembre 1933. Arthur Pfannstiel (1901-1984) a traduit les principaux discours en 1936. Peintre allemand vivant à Paris, il collabora avec la Gestapo, et avec l’Amt Rosenberg au pillage des œuvres d’arts volés à leurs propriétaires juifs.

[2] La première traduction française intégrale du Mythe du XXe siècle est parue chez l’éditeur néo-nazi Avalon /Ogmios en 1986 (690 pages) traduit sous le nom de Adler von Scholle, par Arnaud d’Apremont (selon Philippe Baillet in Sparta n°1 (2020), p. 144). Une autre édition est parue chez Déterna en 1999.

[3] Combat pour Berlin a été plusieurs fois réédité, depuis la traduction de ce « document exceptionnel, jamais traduit dans aucune langue » dans la collection Action des Editions Saint Just en 1966 (234 pages).

[4] La Naissance du Millénaire, Kurt Eggers, Ed Versipellis, 2019 (164 pages) est publié comme De la Liberté du guerrier, 2018, (88 pages) De l’hostilité et La Révolution Guerrière, 2021 chez un éditeur spécialisé dans les textes du IIIe Reich. Kurt Eggers (1905-1943) était le rédacteur en chef de Das Schwarze Korps l’hebdomadaire de la SS.

[5] Versipellis, édition cartonnée, 2020 (190 pages), première édition chez Déterna en 2016 (170 pages).

[6] La Race. Nouvelle Noblesse du sang et du sol, Nouvelles éditions latines (318 pages). Il s’agit d’un fac-similé avec un copyright de 1939 et un autre de 2014. Traduction de Pierre Mélon et Arthur Pfannstiel cité plus haut.

[7] Ma Doctrine a été publié et maintes fois réédité par la Librairie Arthème Fayard, avec une autre pagination et une autre couverture que la réédition récente. Les éditions Déterna ont réédité en 2011, mais sous leur nom, la traduction d’Arthème Fayard avec une préface contemporaine (345 pages).

[8] Guerre aux Juifs, Adolf Hitler, Alfred Rosenberg, Joseph Goebbels, Julius Streicher, éditeur mal défini S&B (Savoisien et Baglis), 100 pages, (26 octobre 2020), il s’agit de la réédition (texte re composé, nouvelle couverture) de la brochure publiée par le Centre de documentation et de propagande en 1938.

[9] Les Protocoles des Sages de Sion constituent-ils un faux ? Herman de Vries de Heekelingen, Prœlium Veritatis, (16 pages), Vettazedition 2019. (38 pages).

[10] Le Plan Juif de conspiration mondiale, Dr Karl Bergmeister, S+B, 2019. (54 pages).

[11] Le Congrès de la grande conjuration de Bâle (1897). De l’authenticité des Protocoles des sages de Sion. Alfred Rosenberg, Les Editions du Lore, 2009 (73 pages).

[12] Les Protocoles vus de droite, Julius Evola, Monseigneur Jouin, Jean de la Herse, L’Homme Libre, 2020. (278 pages). Avec le texte intégral des Protocoles des sages de Sion dans la traduction par la RISS.

[13] Les Juifs en France. Intégral, Dr Georges Montandon, Dr Fernand Querrioux, Lucien Pemjan, Lucien Rebatet,première réédition The Savoisien & Lenculus, 2e édition, Lenculus +(2016) & Baglis 2020. (423 pages). Si les indications d’éditeurs relèvent de la plaisanterie pour égarer les curieux, l’ouvrage a bien été imprimé par Amazon en Italie.

[14] Ce texte est réédité sous le titre Comment reconnaître et expliquer le juif ? Dr Georges Montandon, Les éditions du Lore, 2017. (75 pages). Aussi Comment reconnaître le juif ?, The Savoisien, 2019. (82 pages). Il est diffusé en 2022 par Chiré en version indiquant l’éditeur NEF, indication dont Chiré précise sur son site ne pas être dupe : « NOUVELLES EDITIONS FRANCAISES. (mais cela semble être une réédition à cause de la fraîcheur de l’exemplaire qui ne porte pas de date, sur l’édition originale il y avait bien 1940). 60 g – 12 cm * 18 cm – 90 pages. »

[15] L’Antisémitisme de plume, 1940-1944 Etudes et documents, Pierre-André Taguieff, Grégoire Kauffmann, Michaël Lenoire, Berg International, 1999. (617 pages).

[16] La Carte postale antisémite de l’affaire Dreyfus à la Shoah, Gérard Sylvain et Joël Kotek, Berg international, 2005 (317 pages).

[17] Notamment Les Peuples de l’Europe, Hans F.K. Günther, Diffusion du Lore, première édition cour cartonnée rigide (2006), deuxième édition, nouvelle maquette de couverture souple, 2019. (419 pages).

[18] Ces deux auteurs, références raciologiques du GRECE, (Günther était au comité de patronage de Nouvelle Ecole, Clauß est présenté comme un opposant au régime nazi, ce qui est radicalement faux, et comme un ethnodifférentialiste avant l’heure, ce qui est défendable), ont été traduits et réédités par des militants issus de la Nouvelle Droite.

[19] Les Peuples … p. 125, 128 et 130 de la traduction des éditions du Lore 2020.

[20] L’âme des races, Ludwig Ferdinand Clauß, traduit et édité par L’Homme Libre, 2001. (191 pages). Une courte préface est signée Ali Ben Tonadei,utilisation malicieuse d’une anagramme de Alain de Benoist, le texte semble avoir été écrit par Robert Steuckers.

[21] Trois aspects … (p10)

[22] Voir page 1035 de La Destruction de Juifs d’Europe, Raul Hilberg, Fayard 1988 (1099 pages). Le rapport s’appelle « La solution finale de la question juive européenne »

[23] Saint-Loup (Marc Augier) fut animateur des auberges de jeunesse sous le Front Populaire, LVF puis officier politique des SS français. Ecrivain et militant par la plume après-guerre il est le père spirituel des ethno-nationalistes issus du GRECE.

[24] Ibid. p. 92.

[25] Les Races humaines, Dr Claude Nancy, The Savoisien & Baglis, 3e édition en 2019, deux tomes (502 et 468 pages).

[26] L’Apocalypse mondialiste, Docteur Claude Nancy, Les éditions du Lore, 2018. (280 pages) cit p. 13 et 278.

[27] Le Passé, les temps présents et la question juive, Dr J. A. Mathez (1897-1974), Omnia Veritas, s.d., (523 pages).

[28] Julius Streicher à Nuremberg, Vincent Reynouard, Ed Vincent Reynouard, 2001. (194 pages). Réédition en 2018 par lulu.com.

[29] Gianantonio Valli, La Race selon le national-socialisme. Théorie anthropologique et pratique juridique, traduit par Thomas Manfredi, postface de Gaëtan Audenarde, Pierre Marteau, Milan, 2014 (164 pages).

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